Une délégation du premier syndicat chez les fonctionnaires du ministère de la justice, l'UFAP-UNSA, a visité la maison d'arrêt de Nîmes. La prison ouverte en 1974 est régulièrement citée comme l'une des plus peuplée de France, avec un taux d'occupation moyen de 220%.
Saisi en juillet 2015 par l’Observatoire international des prisons, le Conseil d’Etat a reconnu «des atteintes graves aux droits fondamentaux» dans la maison d’arrêt du Gard. Neuf mois plus tard, les détenus y sont toujours entassés à trois dans 9 m2.
Environ 200 places pour 440 détenus, soit un taux d'occupation de 220%
C'est un titre dont l'établissement pénitentiaire de Nîmes se serait bien passé.
Aujourd'hui, le seule prison gardoise est aussi la plus surpeuplée de France, avec presque deux fois et demie plus de détenus, qu'elle est censée en accueillir.
Conséquence de la surpopulation, la tension gagne les détenus mais aussi les personnels chargés de les surveiller. Un projet d'extension est à l'étude. Mais pour le syndicat UFAP-UNSA, majoritaire à la pénitentiaire, c'est une nouvelle prison qu'il faut construire.
Les syndicalistes et personnels ont interpellé les parlementaires du Gard, pour qu'ils viennent se rendre compte par eux-mêmes, de la situation à l'intérieur de la maison d'arrêt.
Reportage F3 LR : J.Curato et D.Pardanaud
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