Le 2 mars 1215, Dominique de Guzman qui deviendra Saint Dominique, implante à Toulouse une petite communauté de cinq frères « prêcheurs », place du Parlement dans la maison Seilhan.
Le 2 mars 1215, tout commence à Toulouse.
Dominique de Guzman et ses cinq frères « prêcheurs » dévoilent leur vocation : annoncer l’Évangile au monde, par la parole et par l’exemple (verbo et exemplo).
Huit cents ans plus tard … l’aventure Dominicaine se poursuit, toujours intimement liée à l’histoire de Toulouse. De la fondation de l’Université médiévale à la construction d’un couvent hardiment contemporain au XXe siècle, les dominicains ont accompagné l’aventure de la ville rose. La silhouette des Jacobins rappelle cette aventure dominicaine.
Célébration du 8ème centenaire
Inscrite aux journées nationales, la célébration du huitième centenaire de la création de l’Ordre des Prêcheurs par Saint Dominique à Toulouse en 1215, se déroulera de par le monde de 2016 à 2017, mais s’ouvre à Toulouse avec des temps forts de grande ampleur en mai prochain.
Les dominicains, juges de l'Inquisition
Le pape Grégoire IX confie l'Inquisition dès sa création par la bulle Excommunicamus (1223) aux dominicains, deux ans après la mort du fondateur de l'Ordre. Compte tenu de leur compétence théologique, de leur vocation à être près du peuple, et de leur bonne image dans la société médiévale, le pape choisit de préférence dans les rangs des dominicains ses représentants pour en faire des juges de l'Inquisition.
La pratique de la torture par l'Inquisition commence en 1252, sous la caution du pape Innocent IV.
Les chiens du seigneur aboient contre les hérésies
Selon la légende, la mère de Dominique (Dominicus en latin, ce qui signifie celui qui appartient au Seigneur) aurait vu en songe, pendant sa grossesse, un chien tenant une torche allumée dans la gueule, pour éclairer le monde. Ce songe résume la vie du futur saint, avec un jeu de mot en latin sur les futurs dominicains, dominicanes (les chiens du Seigneur) qui ont pour vocation d'« aboyer contre les hérésies » et d'être les chiens du Seigneur surveillant le troupeau de brebis. C'est ainsi que l'iconographie les figure parfois, comme à la chapelle des Espagnols de la basilique Santa Maria Novella de Florence, où les chiens de berger protègent le troupeau du pape.