Le président de Lens Gervais Martel a affirmé jeudi que le versement de 2,5 millions d'euros qui devrait permettre la levée de l'interdiction de recrutement frappant le club devrait être effectué entre le "18 et 20 novembre".
"Sur les 4 millions qui devaient arriver avant le 31 octobre, on n'a reçu qu'un et demi. On a donc envoyé une lettre recommandée à Hafiz Mammadov (l'actionnaire azerbaïdjanais du RCL, ndlr) et à la banque pour actionner la garantie à première demande. Je me suis rendu en Azerbaïdjan pour m'assurer qu'il n'y avait pas de problème", a expliqué Gervais Martel, président du RC Lens, en conférence de presse.
"On a été reçu par le directeur de la Bank of Azerbaidjan (banque privée qui appartenait à Mammadov et récemment recapitalisée par l'Etat). Il sait les garanties qu'il doit couvrir: la fin des 4 millions d'euros, puis 14 autres millions en janvier. Il m'a confirmé avoir tous les éléments et pouvoir actionner cette garantie après un délai de 10 jours ouvrables à partir de la réception du recommandé, hier (mercredi). Je m'attends à avoir le versement de 2,5 millions d'euros entre le 18 et le 20 novembre", a précisé le patron du club Sang et Or.
"Le RC Lens n'a jamais été en péril"
Ce versement permettrait la levée de l'interdiction de recrutement prononcée début août par la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG). "Quand l'argent sera versé, on va qualifier trois joueurs, Samuel Atrous, Benjamin Boulenger et Landry N'Guemo (qui s'entraînent déjà avec le club). On va agir plussereinement dans les semaines à venir. On sait qu'on pourra avoir une action plus précise au mercato d'hiver. On fera un recrutement qualitatif et pas quantitatif", a insisté Gervais Martel.
Le président lensois a estimé que cette démarche "ne marquait pas la fin de l'ère Mammadov" et souligné avoir "beaucoup de respect" pour son actionnaire qui connait actuellement des difficultés mais qui en son temps a "sauvé le club" en versant 21,5 millions d'euros. Enfin, il a martelé que le Racing club de Lens "n'a jamais été en péril" et "n'a pas de dettes ou de problèmes de trésorerie".