Les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont été les premiers à plaider hier, après les réquisitions du procureur mardi. La défense poursuit ses plaidoiries ce jeudi avec les avocats des proches de DSK (Lagarde, Paszkowski, Roquet), et celui d'Emmanuel Riglaire, avocat et prévenu dans cette affaire.
Ce jeudi est largement consacré aux plaidoiries des avocats du cercle proche dans cette affaire de l'ex-directeur du FMI. A savoir, messieurs Jean-Christophe Lagarde ex-commissaire divisionnaire chef de la Sûreté départementale du Nord, Fabrice Paszkowski, responsable d'une société de matériel médical dans le Pas-de-Calais, et David Roquet, ancien directeur de Matériaux enrobés du Nord, filiale d'Eiffage.Ils sont tous les trois, à divers degrés, soupçonnés d'avoir co-organisé et participé à des soirées libertines avec des prostituées et Dominique Strauss-Kahn à Paris et Washington.
Lors de ses réquisitions, le procureur a requis pour Jean-Christophe Lagarde, concernant le chef de proxénétisme aggravé, une relaxe au bénéfice du doute. Mais il a aussi requis 3 mois de prison avec sursis et 5000 euros d'amende pour le chef de recel d'escroquerie.
Pour David Roquet, Frédéric Fèvre a requis une peine de 2 ans d'emprisonnement avec sursis et 20 000 euros d'amende.
Cet après-midi aura lieu également la plaidoirie pour Emmanuel Riglaire, avocat et prévenu dans cette affaire. Il est poursuivi du chef de proxénétisme aggravé, vis-à-vis de son ex-amante, Mounia. Le procureur a requis pour lui 3 mois de prison avec sursis et 5000 euros d'amende.
Hier, les trois avocats de Dominique Strauss-Kahn, menés par Henri Leclerc, se sont engouffrés mercredi dans la porte laissée grande ouverte par le réquisitoire du procureur qui a demandé la veille la relaxe pour l'ancien patron du FMI et ont commencé par s'attaquer aux "anathèmes" lancés contre DSK.