Elle est déjà surnommée la « guerre des frites » ou la « guerre des baraques à frites ». Un changement de réglementation pourrait faire perdre à certains tenanciers leur baraque à frite. Pour montrer leur colère, ils ont déversé des frites place de l’hôtel de ville.
Jeudi 7 juin, la place de l’hôtel de ville à Gand n’était pas recouverte par les eaux mais…par des frites. Derrière les images plutôt amusantes de frites déversées sur la place publique se cachent des revendications politiques.
Un changement de législation
La ville de Gand a l’intention de changer la législation sur les baraques à frites de la ville. Il n’en existe que 16 sur la voie publique. Jusqu’à présent, ceux qui avaient une concession pouvait la prolonger en ajoutant 5% à l’offre de reprise la plus élevée. A partir du 9 juin, un système d’enchères va être mis en place pour que le plus offrant choisisse son endroit préféré.
Jusqu'à 25 000 € la concession
Het Laatste Nieuws indique qu’en 2010, la dernière fois que les places ont été vendues aux enchères, la plupart ont été attribuées pour environ 3 300 euros par an, mais le prix de l’une d’entre elles est monté jusqu’à 25 000 €.
Frituuroorlog bereikt kookpunt in Gent https://t.co/Mh7pvndEfF #destandaard pic.twitter.com/gGrDGKatK8
— De Standaard (@destandaard) 7 juin 2016
Après l’échec de leur deuxième recours face au Conseil d’Etat, les tenanciers ont décidé d’employer la manière forte. C’est ce qui les a amenés à lancer recouvrir la place de l’hôtel de ville de Gand. Cela suffira-t-il à les faire entendre ?
Une vidéo a été mise en ligne par la chaîne flamande vtm.