Des corrections seront bientôt apportées au système des navettes du Mont-Saint-Michel. Notamment sur le point de départ de ces navettes, qui fait râler les touristes. Mais il faudra attendre encore un peu...
Cela fait 6 mois que les gens râlent, et, à force, les collectivités ont décidé d'agir.
Le syndicat mixte qui gère le projet de désensablement du mont Saint-Michel va annoncer le 29 octobre des "corrections" à apporter au nouvel accès au rocher mis en place depuis le 28 avril mais contesté parce qu'il oblige les touristes à marcher.
"Je vais proposer lundi (29) au syndicat des corrections à négocier avec Veolia", à qui le syndicat mixte a confié le transport des touristes des nouveaux parkings sur le continent, jusqu'au mont, a indiqué lundi Laurent Beauvais, président PS de la région Basse-Normandie et du syndicat mixte.
Ces corrections concerneront notamment le point de départ des navettes qui pour l'heure n'effectuent que la moitié du trajet entre le parking et le mont, obligeant les touristes à parcourir à pied deux à trois kilomètres aller-retour.
Pas avant plusieurs semaines
Il faudra plusieurs semaines avant que ces propositions ne se concrétisent par un avenant au contrat avec Veolia, selon M. Beauvais.
Hausse du coût du parking ou financement supplémentaire par les collectivités locales, "rien n'est exclu", a précisé M. Beauvais soulignant toutefois que la
région n'était pas riche.
Lundi sur France Bleue Basse-Normandie, la Bretagne, qui prône un départ des navettes directement du parking, a menacé de se retirer du syndicat mixte si ce dernier n'évoluait pas avant le 31 octobre.
Le système actuel "est une catastrophe à tout point de vue", a estimé Maria Vadillo, la vice-présidente de la région Bretagne qui a une participation minoritaire dans le syndicat.
M. Beauvais avait annoncé depuis plusieurs mois qu'il se prononcerait en octobre sur d'éventuelles adaptations.