La société Pétrolière Net Oil, candidat à la reprise de la raffinerie Pétroplus, a confirmé ce mardi 6 novembre son offre de reprise en s'associant avec l'industriel sud-coréen Hyundai et le géant pétrolier BP.
Des représentants de Hyundai sont d'ailleurs depuis ce ce mardi matin à la raffinerie de Petit-Couronne. Ils vont visiter les installations pendant quatre jours, afin d'estimer les investissements à réaliser. S'ils ne souhaitent pas encore s'exprimer, le représentant France de Net Oil confirme bien que le géant sud-coréen "est prêt à investir de façon importante pour rénover la raffinerie".
Voir le reportage ci-dessous de Catherine Lecompte et Stéphane Gérain
Il s'agirait pour Hyundai d'une première tranche d'investissements de 500 millions de dollars, voire d'une deuxième du même montant dans un second temps. Par ailleurs, BP s'est dit prêt à fournir du pétrole brut sur une période de "plusieurs années" et pour un volume de 120.000 barils par jour, a indiqué Dominique Paret, représentant de Net Oil.
Roger Tamraz, l'homme qui pilote Net Oil
L'homme est un spécialiste des investissements dans le secteur pétrolier également connu en France pour avoir possédé feu les chantiers navals de La Ciotat ou encore l'hôtel de luxe Meurice.
Il a surtout mis sur pied Tamoil, une compagnie qui revendique 3 raffineries, 3.000 stations services et un approvisionnement de 255.000 barils par jour, selon le site internet de NetOil.
Tamoil est désormais contrôlé depuis les Pays-Bas par Oilinvest, lui même détenu par l'Etat libyen. Or, a révélé lundi le ministre français du Redressement productif Arnaud Montebourg, ce fonds souverain est également intéressé par la reprise de Petroplus Petit-Couronne.