L'intersyndicale a fermé les vannes de ce stockage de propane. Elle rend responsable Pétroplus de l'arrêt des installations.
L'intersyndicale demande l'application de la loi, votée au printemps, autorisant les tribunaux de commerce à saisir des actifs d'une entreprise défaillante. Les syndicalistes estiment que cette loi peut s'appliquer à la compagnie anglo-néerlandaise qui fut propriétaire du site jusqu'en 2008.
Les syndicalistes reprochent à Shell de ne pas avoir accepté de prolonger suffisamment le contrat de travail à façon de six mois qui avait permis de redémarrer les installations le 15 juin dernier. La compagnie s'était dite prête à prolonger ce contrat de trois semaines à compter du 15 décembre. Mais la direction a considéré que ce délai était insuffisant pour permettre à un repreneur de prendre la suite sans interruption de la production et décidé l'arrêt de la raffinerie. Les manoeuvres ont commencé ce jeudi et doivent durer une dizaine de jours.
Une réunion est prévue mercredi à Matignon, au cours de laquelle doit être évoqué l'état des projets de reprise de la raffinerie alors que la date ultime de dépôt des offres a été fixée au 5 février.