Depuis les émanations de mercaptan de l'usine Lubrizol lundi 21 janvier, de nombreuses voix, élus et citoyens, s'élèvent contre le manque d'information.
"Que serait-il arrivé si les émanations d'origine industrielles avaient été plus dangereuses pour la santé ?"
L'instabilité chimique, qui a provoqué les émanations de mercaptan, s'est produite lundi 21 janvier à 8 heures. Or les riverains en ont été informés dans la journée souvent grâce aux réseaux sociaux seulement à la mi-journée. Des élus et des citoyens ont été choqués par le manque de transparence. Si les autorités affirment qu'il n'y a aucun caractère toxique, du fait de la faible concentration du gaz, la propagation de ce gaz à la région parisienne et même au sud de l'Angleterre pose de vraies questions quant à la gestion des risques industriels. Ainsi, Haute-Normandie Nature Environnement s'interroge "que serait-il arrivé si les émanations d'origine industrielles avaient été plus dangereuses pour la santé ?" "Outre le défaut de maîtrise et une gravité qui semble avoir été mal évaluée au départ, nous devons déplorer des choix de communication qui font peu de cas des populations voisines et des instances de surveillance et de concertation des installations à risque" poursuit Haute-Normandie Nature Environnement dans un communiqué.
Claude BARBAY, administrateur de Haute-Normandie Nature Normandie, était notre invité dans le journal de 19 heures mercredi 23 janvier.
Les couacs de la communication agitent le web