Un éleveur de la Manche accuse un abattoir appartenant au groupe Leclerc d'avoir vendu ses vaches sous une mauvaise appellation

Yves Sauvaget éleveur bio de vaches laitières de la Manche accuse un abattoir breton propriété du groupe Leclerc,  d'avoir vendu ses vaches sous l'appellation "race à viande" et donc à un prix plus élevé. Leclerc parle de "problème d'étiquetage".

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Est-ce la crise qui secoue l'industrie agro-alimentaire avec l'affaire du "Horsegate" qui a poussé Yves Sauvaget membre de la confédération paysanne à sortir du bois, environ 7 mois après les faits ? 
L'agriculteur bio installé à Saint Ovin dans le Manche s'interroge. 

 

L'histoire :


En juillet 2012, Yves Sauvaget vend à l'abattoir de Kermené (propriété du groupe Leclerc) dans les Côtes d'Armor 3 vaches laitières en fin de carrière. Elles seront vendues sous la forme de steaks hachés bio.
Il retourne à l'abattoir et s'aperçoit que deux de ses vaches (laitières donc) ont été classées vaches de "race à viande".
L'éleveur ne conteste pas le prix d'achat de ses bovins, mais selon lui, l'étiquetage "race à viande"  permet au vendeur de vendre ses steaks plus chers; environ 6 euros le kilo en plus.




Le reportage à Saint-Ovin de Ronan Tésorière et Gildas Marie:
 




Leclerc se défend:


Le groupe Leclerc réfute toute accusation de tromperie. Il s'agirait en fait d'une simple "erreur d'interprétation de la codification de la race" et affirme qu'aucun profit n'a été tiré de cette erreur.
Sur son blog, Michel-Edouard Leclerc ne mâche pas ses mots pour dénoncer des accusations lancées par Yves Sauvaget. Il estime qu'après enquête "Il n’y a eu aucune magouille, aucun profit injustifié, aucune escroquerie. C’est clair et net."

La réplique de Michel-Edouard Leclerc sur son blog:

et ce matin sur RTL: 

Le ministre de l'agriculture s'en mêle:


En pleine crise de la viande de cheval, et alors que la défiance entre les consommateurs et l'industrie agroalimentaire s'accentue; Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture a réagi aussitôt et dénoncé "des pratiques inacceptables".
Un ministre a qui il incombe de restaurer la confiance et de garantir la traçabilité alors que l'affaire du Horsegate a démontré que les filières agroalimentaires n'ont plus de frontières.

Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, sera l'invité de la Voix est Libre, samedi 2 mars à 11h30 sur France 3












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