L'homme est monté au deuxième étage de l'édifice avec sept autres pères. Une maman est aussi avec eux. Les neufs parents dénoncent des problèmes de garde d'enfants.
Huit papas en colère, en haut de la cathédrale d'Orléans : originaires de Caen, Montargis et Grenoble, ces parents "en colère" souhaitent porter l'attention du public sur les problèmes de garde qu'ils rencontrent. Certains d'entre-eux n'auraient pas vu leur enfant depuis 3 ans, d'autres n'ont plus de contact depuis 8 ans.
L'affaire fait la une du site internet de nos confrères de France 3 Centre. Les parents sont actuellement en discussion avec la Préfecture. Les neuf parents ont l'intention de passer la nuit en haut de la tour. Ils y sont montés avec des sacs de couchage.
Une mère en soutien, retranchée elle-aussi dans la cathédrale
La maman retranchée en haut de la Cathédrale réside à Saint-Malo. Mère de cinq enfants, elle a proposé la garde alternée à leur père qui l'a refusée. Ses enfants souffrent de cette séparation. C'est le cas inverse des "papas en colère". Cette maman estime avoir affaire à un père démissionnaire. Elle souhaite apporter son soutien aux huit "papas en colère" qui vivent mal la séparation d'avec leurs enfants.
Les précédents "coup de force" des papas en colère
Le 21 février dernier. Eddy Lenz suit l'exemple du père divorcé nantais, retranché en haut de sa grue et décide de faire de même du haut de la cathédrale de Chartres. L'homme de 47 ans voulait mettre l'accent sur son problème de garde, il expliquait n'avoir pas vu ses enfants depuis cinq ans.
Le 10 avril 2013, Olivier Munoz, un père de famille est resté sur le toit de l'église Saint-Pierre de Caen pour réclamer un droit de visite sur son bébé de 10 mois. L'homme était déjà monté sur la tour du centre commercial de Mondeville le 21 mars. La mère de son enfant réside actuellement chez ses parents à Orléans. Il fait partie du groupe de parents retranché ce jeudi dans la cathédrale d'Orléans.
Dernière minute : ce soir quatre pères et la mère seraient redescendus selon les informations de nos confrères de France 3 Centre. Les autres seraient déterminés à rester dans l'édifice et à passer la nuit à l'intérieur.
(avec France 3 Centre)