Chaque soirée à l'Armada se conclue sur un feu d 'artifice tiré depuis la presqu'île Rollet.
"Mignonne allons voir si la rose..." sied bien à l'Armada ! C'est en effet la couleur emblématique des feux d'artifices de l'événement cette année, déclinée sous toutes les formes.
"8ème Art", c'est le nom de l'entreprise chargée de ces illuminations pour la quatrième édition consécutive. Elle est basée dans l'Eure, à Bourg-Achard. Son patron, Gérard Métayer, l'a créée il y a trente ans. Pas question de lui faire parler de chiffres, "je fais de l'artistique" déclare-t-il fièrement, préférant évoquer couleurs et mise en place que kilos et budget.
L'Armada, c'est évidemment un chantier d'ampleur pour "8ème Art". Un feu d'artifice est tiré chaque soir à 23h30. Sa durée est de quinze minutes, sauf pour le final samedi, de 20 minutes, qui nous est promis comme particulièrement impressionnant.
Le métier d'artificier est fait de minutie : Gérard Métayer et son équipe de huit personnes, sont donc sur le pont dès 8h30 le matin, pour installer tout le dispositif sur la presqu'île Rollet. La nuit venue, ce sont des milliers de fusées qui s'élancent dans les airs, sous les applaudissements de la foule et du son tonitruant des cornes de brume.
Outre les traditionnels feux de l'été, le prochain gros projet de "8ème Art" est prévu en 2014, pour le 70è anniversaire du débarquement sur la côte normande : il s'agit des 20 feux d'artifices qui seront tirés sur 80 kilomètres des plages qui ont vu les premiers combats de la reconquête, et cela simultanément.
Le petit conseil de Gérard Métayer pour assister aux feux dans les meilleurs conditions : "se positionner sur le quai rive droite entre le Pont Flaubert et le Monge, le navire de la marine française".
Le reportage de Jean-Paul Lussault, Jérôme Bège et Marie-Céline Varin, avec les interviews de Gérard métayer, responsable de la société 8ème Art, et Jean-Marc Duboc, artificier :