En plein coeur de l'été, le porte parole de salariés continue à plaider leur cause et maintient le lien avec les industriels intéressés par la reprise du site
Quatre mois se sont écoulés depuis l'annonce de la liquidation de la raffinerie de Petit-Couronne. Aux prémices de la rentrée, les 440 salariés ont le coeur lourd . Ils ne retrouveront pas leurs collègues après l'été.
Yvon Scornet, le porte parole de l'intersyndicale tient bon. Pour lui, une reprise de cette grande raffinerie des bords de Seine avec ses salariés compétents et si responsables dans leur lutte est toujours possible.
Intérrogé par l'AFP, il précise que deux dossiers existent. Celui du libyen "Murzuq Oil" et un second d'Afrique dont le nom n'est pas rendu public. Yvon Scornet précise que ce dernier "rencontre les pires difficultés pour avoir le droit à une visite technique"
L'intersyndicale a repris contact avec Arnaud Montebourg, Laurent Fabius pour "mettre fin à ces entraves" , "sans réponse".
Elle ajoute :
Le gouvernement fait silence radio et considère que la seule information sur Pétroplus est que le dossier est clos et que l'on doit trouver un autre avenir pour le site