Deauville : le public choqué par un film sur le cannibalisme ("We are what we are")

La projection ce vendredi d'un film d'épouvante, "We are what we are"  en compétition au festival du film américain de Deauville (Calvados) a suscité de vives réactions du public.

1500 personnes assistaient à la projection. Les sifflets et les applaudissements se sont mêlés dans la salle. 

"We are what we are" de Jim Mickle raconte l'histoire de deux jeunes filles victimes du mode de vie sectaire de leur père adepte de cannibalisme. Il a aussi fait partie des 21 films sélectionnés pour la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en mai.
La scène finale a suscité à la fois rires, sifflements et applaudissements. "Dehors le réalisateur ! ", a même lancé un spectateur. Certains sont sortis avant la fin.
Vidéo : les réactions à chaud des spectateurs


"C'est une des plus belles scènes que j'ai jamais vues", a revanche dit au réalisateur un "habitué des films gore" lors de la conférence de presse qui a suivi la projection.

Invité à réagir aux réactions du public, le réalisateur a répondu qu'il pensait que les rires traduisaient l'embarras, qu'il trouvait ça normal, mais que le film ne pouvait se terminer autrement.
"C'est un film qui pose la question "sommes nous ce que nous sommes ou ce que l'on nous dit d'être ?", vu à travers le spectre de la religion. Quand on enseigne quelque chose à quelqu'un petit, ça devient normal pour lui", a déclaré Jim Mickle, dont c'est le troisième film.

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