Cet été le plan de sauvegarde de l'emploi concernant le transporteur Lohéac avait été invalidé car trop imprécis. Le patron de Lohéac avait alors demandé la liquidation judiciaire d'Alca. Revirement: aujourd'hui il réclame un redressement judiciaire.
C'est un soulagement pour le comité d'entreprise. Pour l'heure il n'y a pas de fermeture de la filiale de Lohéac, Alca qui emploie 38 personnes. Petit retour en arrière, cet été le tribunal de grande instance de Rouen invalidait le PSE concernant l'ensemble de la holding Lohéac basée à Grand-Couronne et impliquant 240 personnes.
Suite à cette décision Daniel Lohéac a demandé la liquidation de la filiale Alca qui est déficitaire. Finalement ce mardi 10 septembre devant le tribunal de commerce, Daniel Lohéac a réclamé un redressement judiciaire. Un administrateur judiciaire va maintenant être nommé.
Sylvain Tirel, secrétaire du Comité d'Entreprise, qui a nommé des experts, affirme que dans la holding il y a de l'argent mais que c'est un problème de gestion. envers les sociétés satellites dont Alca qui est spécialisée dans le transport de containers.