Si la CGT veut continuer à mobiliser autour de possibles repreneurs de la raffinerie Pétroplus de Petit-Couronne, la préfecture estime que ce sont des "combats d'arrière-garde".
Depuis la fin du mois d'août l'intersyndicale de Pétroplus s'est dissoute. Seule la CGT continue de croire à une solution de reprise pour la raffinerie. Le groupe lybien Murzuq Oil persiste et signe. Le 16 septembre dernier, le groupe a déposé une nouvelle offre de reprise.
De son côté le préfet de la région Haute-Normandie Pierre-Henry Maccioni appelle la CGT à utiliser son énergie pour définir un "repositionnement industriel qui permettra de faire revivre le site de Petit-Couronne". Mais pour le représentant de l'Etat il faut "arrêter de faire rêver les gens" Les repreneurs déclarés ne remplissent pas selon lui "les conditions et les garanties nécessaires".
Le point avec Grégory Thélu et Olivier Flavien