Ce mercredi, des collectifs de parents se mobilisent contre la réforme des rythmes scolaires. Plus que le fond, c'est parfois les modalités d'application qui sont critiquées. En Suisse Normande la révolte se cristallise autour de la question des transports.
Cette semaine, la réforme des rythmes scolaires mise en place lors de la dernière rentrée est dans la tourmente. De nombreux mouvements de contestation sont organisés et ce mercredi, ce sont des collectifs de parents d'élèves qui sont en première ligne. Dans le Calvados, différentes actions étaient prévues ce 13 novembre dans les communes de Moyaux, Maizière ou Eterville.
En suisse-Normande, les parents d'élèves de Cesny-Bois-Halbout étaient eux aussi mobilisés, non pas contre la réforme en elle-même mais contre ses modalités d'application. Au coeur de la discorde, la question des transport. "L'emploi du temps qu'on nous propose fait en sorte que les activités périscolaires aient lieu après le départ des bus de ramassage scolaire, donc comme ça on règle le problème du contenu et du financement de ces activités", s'indigne Hélène Beaunieux, présidente de l'association des parents d'élèves. Les parents reprochent à la communauté de communes de ne pas les avoir associer. Pour cette collectivité , le casse-tête consiste à organiser les 26 circuits de ramassage scolaire avec seulement une douzaine de bus.
Reportage de Jérôme Raguenau et Guillaume Le Gouic
Intervenants:
- Gérard Valentin, vice-président de la communauté de communes de la Suisse Normande
- Hélène Beaunieux, présidente de l'association des parents d'élèves