Vendredi, les personnels d'Euriware ont pour la première fois rencontré leur futur repreneur. Le leader français du service informatique, Cap Gémini, a tenté de convaincre les 480 salariés du bien fondé du rachat de la filiale d'Aréva.
La filiale informatique d'Areva, Euriware, compte onze sites en France, dont les principaux sont à :
- Saint-Quentin-en-Yvelines (environ 700 personnes), Cherbourg (500 dont une centaine non concernés par la cession), Chambéry (200), Lyon (150), Bagnols-sur-Cèze, Aix-en-Provence (une centaine chacun) ou encore Nantes-Carquefou (environ 60).
En juin, Areva annonce aux syndicats un projet de cession, expliquant que le positionnement d’Euriware sur le marché ne permettait «plus d’assurer la pérennité des activités et des emplois» et que «le modèle d’une SSII intégrée à un groupe industriel comme Areva» avait «atteint sa limite».
En octobre, Areva prévoit de céder sa filiale à CapGemini, qui s’engage à maintenir les effectifs pendant deux ans.
«Avec la reprise d’Euriware, Capgemini renforcerait sa relation de long terme avec un grand groupe industriel, tandis qu’Areva pourrait s’appuyer sur un partenaire de référence pour l’accompagner dans la transformation de son système d’information et le développement de ses activités au niveau mondial», font alors valoir les deux groupes.
Reportage Sylvain Rouil et Claude Leloche
Intervenants :
Geneviève Gosselin-Fleury, députée PS de la Manche
Philippe Zorgati, délégué CGT Euriware