Affaire du vieil homme séquestré et affamé: vers un nouveau procès

Le 11 octobre dernier, Béatrice Liédot était condamnée à la perpétuité pour avoir séquestré et laissé mourir de faim un homme de 77 ans. elle vient de faire appel.

Les jurés de la cour d'assises avaient suivi en octobre dernier les réquisitions de l'avocat général. Reconnue coupable d'avoir séquestré et laissé mourir de faim un homme de 77 ans, Béatrice Liédot avait été condamnée à la peine maximale: la réclusion à perpétuité. Celle-ci vient de faire appel du jugement. Un nouveau procès aura lieu devant la cour d'assises d'appel de l'Orne. Le fils de Béatrice Liédot, Stanislas, avait également été reconnu coupable de séquestration suivie de mort et d'escroquerie sur personne vulnérable. Présenté durant le procès comme plus fragile et sous l'emprise de la figure maternelle, il avait été condamné à 12 ans de prison. Dans ce type d'affaire où deux coupables sont associés dans les faits et que l'un des deux fait appel, le parquet fait souvent appel afin que toutes les personnes impliquées soient rejugées. Une telle décision n'a pas encore été prise.

Le 8 février 2012, Guy Rosel, 77 ans est décédé dans son appartement au quartier Saint-Paul, résidence Bernard-Palissy, à Caen. Le médecin chargé de constater le décès remarque la maigreur anormale du retraité et demande une autopsie. L'examen révèlera que la cause de la mort est la dénutrition. Depuis plus de deux ans, le retraité hébergeait une femme de 44 ans, son ancienne voisine, Béatrice Liédot, et son fils Stanislas. Celle-ci a puisé à de nombreuses reprises dans ses économies et accumulé des dettes importantes. Le duo a privé le vieil homme de nourriture et l'a empêché de sortir de chez lui.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité