Le fabriquant de cars en redressement judiciaire a jusqu'au 17 janvier pour trouver un candidat à la reprise. Un temps intéressé, un industriel étranger aurait jeté l'éponge.
Ce matin, des piquets de grève ont été symboliquement installés aux portes de l'usine du dernier fabriquant français d'autocars : les 178 salariés entendent ainsi faire savoir combien ils sont inquiets. Les jours passent et ils ne voient toujours pas venir le repreneur qui pourrait sauver leur entreprise. L'administrateur judiciaire a d'ailleurs fait savoir que les contacts qui avaient été noués avec un industriel néerlandais n'ont pas abouti. La perspective d'une liquidation pure et simple se précise.
Redouane Lafer, secrétaire du CE de Carrier (CGT) :
Redouane Lafer, secrétaire du CE de Carrier, représentant CGT