Arcole Industries, principal actionnaire du groupe, offre de reprendre 1.900 des salariés, dont 1.754 pour l'entreprise et le reste pour ses filiales.
L'entreprise spécialisée dans le transport de colis possède 84 agences en France, avec une flotte de 4500 véhicules.
Mory-Ducros possède trois sites dans la région : Alençon, Cormelles-le-Royal et Condé-sur-Vire. Au total, l'entreprise emploie une centaine de personnes en Basse-Normandie.
Les offres de reprise font maintenant l'objet d'une période dite d'amélioration qui permet aux repreneurs de modifier au mieux leurs propositions. Puis, le 31 janvier, le tribunal de commerce rendra son verdict.
Il faut qu'Arcole améliore son offre, qu'on sauve plus d'emplois, demande Fabian Tosolini, secrétaire national CFDT transports, premier syndicat dans l'entreprise.
Le nom des sites qui seront fermés sera connu le 15 janvier, a précisé FO. Selon le syndicat, le financement du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) par Arcole s'élève à 7,2 millions, tandis que l'organisme de formation de la branche fournirait une aide exceptionnelle de 270.000 euros. "C'est très peu", a commenté Patrice Clos.
Selon la CFDT, l'Etat pourrait mettre 25 millions dans le reclassement des salariés licenciés.
Mory-Ducros est le numéro deux français du transport de colis. Son dépôt de bilan, le 26 novembre, est l'un des plus importants enregistrés en France depuis la faillite du fabricant de petit électroménager Moulinex en 2001, qui avait laissé sur le carreau 3.300 salariés sur 5.500.