Des militants anti-nucléaires se sont rassemblés ce samedi matin sur le port de Dielette où débarquait d'un bateau le premier des quatre générateurs à vapeur destinés à équiper la future centrale.
En pleine semaine "anniversaire" de la catastrophe de Fukushima (survenue il y a trois ans), les militants anti-nucléaires ont tenu à saluer à leur façon l'arrivée dans le Nord-Cotentin du premier générateur à vapeur destiné à équiper l'EPR. Un petite vingtaine de manifestants, essentiellement des membres des Greenpeace et du Crilan (comité de réflexion d'information et de lutte anti nucléaire), s'étaient rassemblés ce samedi matin pour manifester aux abords du port de Dielette où était débarquée cette pièce cylindrique e 500 tonnes sous la surveillance des forces de l'ordre.
"Trois ans après, le business continue et EDF n'a toujours pas tiré les leçons", déclare Yannick Rousselet de Greenpeace, "Là, on vient d'assister au premier transfert du premier générateur de l'EPR. Souhaitons qu'il ne démarre jamais. Il est clair que l'EPR, bien qu'on nous dise qu'il dispose de sûretés supplémentaires, reste le plus grand potentiel de risque, il sera de 1650 méga watts, on aura donc un contenu en radioactivité le plus grand du monde donc bien évidemment ça en fait le réacteur le plus dangereux du monde." Trois autres générateurs devraient suivre pour équiper ce réacteur nucléaire de nouvelle génération.
Reportage de Clément Massé et Joël Hamard
Intervenants :
- Annie, militante anti-EPR
- Yannick Rousselet, militant Greenpeace
- Sébastien, militant anti-EPR