Le meurtrier à l'arbalète : son procès en appel aux assises de Seine-Maritime

En première instance, un Eurois avait été condamné à 14 ans de réclusion pour avoir tué sa femme à coups d'arbalète et de hachette. Son procès en appel a démarré mercredi 26 mars devant les assises de Seine-Maritime.

Lors du premier procès qui s'est déroulé en novembre 2012 devant les assises de l'Eure, Laurent Lechevallier avait été condamné à 14 ans de prison et l'altération du discernement au moment des faits avait été retenu.

Il l'a tué pour qu'elle ne "souffre pas"

Ce jeudi 27 mars, les experts, les experts et les psychiatres étaient appelés à la barre. Dans le récit des médecins légistes, on comprend que la victime a tenté de se débattre et le tueur, lui, s'est acharné. Du côté de la famille c'est toujours l'incompréhension. Le couple et les enfants vivaient heureux, Il n'y a pas de véritable mobile. Il ne voulait pas que sa famille souffre, il projetait au départ de tuer aussi ses enfants, mais il a  renoncé après être passé à l'acte auprès de sa femme. 

Compte-rendu de François Pesquet et Jean-Luc Drouin avec les interviews de Maitre Marc François: avocat de la partie civile et Maitre Damien Brossier: avocat de la défense.



Le parcours d'un "homme normal"

A nouveau mercredi à l'ouverture du procès, la cour a tenté de comprendre le parcours de cet "homme normal", décrit comme quelqu'un de "gentil, courtois, posé" par ses collègues de travail, son voisinage, les commerçants, les élèves de son auto-école. Les parents de l'accusé partent d'un "couple modèle", heureux avec leurs enfants. Un homme "normal", qui a pourtant acheté une arbalète en 2009. Une arme avec laquelle il a tué sa femme. Puis il a utilisé une hachette car "elle bougeait encore". 

Résumé de l'audience avec François Pesquet et Jean-Luc Drouin

 

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