Yvon Robert, le maire de Rouen a été "retenu" durant 1/2 heure par des militants de la CGT qui protestaient contre le licenciement d'un salarié de la société Rouen Park. En mai dernier, celui-ci avait fait valoir son droit de retrait pour protester contre ses mauvaises conditions de travail.
Pendant une demie-heure cet après-midi, la mairie de Rouen a connu une agitation inhabituelle.
Une délégation d'une cinquantaine de militants de la CGT est entrée dans la salle de réunion de la mairie où se tenait une assemblée générale et un conseil d'administration de la société d'économie mixte "Rouen Park" dont le maire, Yvon Robert est président.
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Motif de cette action "coup de poing" : le licenciement, il y a près d'un mois, d'un salarié de Rouen Park, société qui en début d'année, a repris en délégation la gestion la fourrière municipale.
Le 16 mai dernier, les chauffeurs de la fourrière avaient fait valoir leur droit de retrait pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail : véhicules usagés et non conformes à la réglementation (pneus lisses, absence de ceinture de sécurité ...) ... Mauvaise ambiance de travail ... Les griefs étaient multiples.
Alors que la société Rouen Park annonce avoir licencié ce salarié au motif qu'il avait tenu des propos diffamatoires à l'encontre de son entreprise en dénonçant des dangers qui n'existent pas. La CGT affirme pour sa part que le salarié n'avait fait que faire valoir son droit de retrait en raison de la dégradation de ses conditions de travail. Elle demande donc l'abandon du licenciement.
L'interruption de la réunion de Rouen Park a duré en définitive 1/2 heure, le temps que le maire accepte d'avancer une réunion déjà prévue à la fin du mois avec le syndicat. Les 2 parties se retrouveront ce jeudi 26 juin.
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