"Effarés par l'enlisement dans lequel se trouve l'enquête", le frère et la belle-soeur de Laurence Wattrelos, passagère de l'avion disparu ont crée une association fin juin. Ils interpellent l'Etat français
Quatre longs mois se sont écoulés depuis ce 8 mars 2014. Laurence Wattrelos, 51 ans, était à bord du vol Kuala-Lumpur-Pékin. Cette mère de famille dynamique originaire de la région dieppoise était la vice-présidente des parents d'élèves du lycée français de Pékin.
Avec elle, sa fille, Ambre, 13 ans et son fils Hadrien, 17 ans accompagné d'une amie, Yan, 18 ans, élève de terminale S à Pékin. Ils sont tous portés disparus du vol de la Malaysia Airlines. Parmi 239 passagers et membres d'équipage. Une énigme.
Les parents de Laurence qui résident dans un village près d'Offranville subissent une épreuve inimaginable.
Début juin, Ghyslain Wattrelos, le père et mari des victimes sortait de son silence
Depuis, le mystère et l'impression d'être oublié persistent. Seule nouvelle, en août, la Malaisie doit envoyer des moyens pour sonder l'océan Indien au large de l'Australie.
Les proches de Laurence Wattrelos ont crée une association fin juin auprès de la préfecture du Rhône. Ils ont aussi ouvert un site "Comité de soutien MH 370".
Il a pour but de maintenir la mobilisation, recueillir des informations, récolter des dons pour financer une enquête parallèle avec les autres familles des victimes de cette disparition. Une question est posée "mais que fait la France ?" :
"La famille a (...) déposé une plainte avec constitution de partie civile pour détournement d’aéronef (acte de terrorisme) le 5 mai 2014. Le seul retour, à ce jour, est une lettre du tribunal réclamant 45 jours après, à la famille, une consignation de 7000 Euros afin de traiter le dossier. Ce qui a été fait sans délai. Depuis la famille est dans l’attente de la désignation d’un juge d’instruction du pole anti-terrorisme"