Une femme a appelé à plusieurs reprises la police et les pompiers de Rouen dans la nuit de mercredi à jeudi (18 décembre) pour des motifs imaginaires.
Elle invente une rixe et séquestrationCe jeudi (18 décembre), les pompiers et les policiers interviennent rue de Lecat à Rouen vers 2h40. Une femme les a appelé pour une rixe entre plusieurs individus, elle affirme que « des personnes se battent au couteau ». Arrivés sur place, les secours ne constatent rien.
Une heure plus tard, cette même femme appelle le 17 et dit être victime d’une séquestration. Elle raconte aux policiers que des hommes l’ont emmenée « dans une pièce sans fenêtre ». Là aussi elle parle de la rue de Lecat. Les policiers se rendent à nouveau dans ce secteur pour essayer de retrouver cette femme de 35 ans. Pendant 1h30, les policiers fouillent caves et boxes à la recherche de cette personne. A partir du moment où la police parvient à localiser la mythomane grâce à son téléphone portable, celle-ci raccroche et l’éteint. Les policiers l’interpelleront tôt dans la matinée à son domicile. Elle a été ensuite conduite au centre hospitalier du Rouvray, spécialisé en psychiatrie.
Une récidiviste
Cette femme n’en est pas à son coup d’essai. En 2012, un important dispositif avait été mis en place par les secours pour la retrouver dans la forêt de Canteleu. Elle affirmait être tombée dans un trou. Là encore tout n’était qu’affabulation.
Ce que dit la loi
Elle devrait être poursuivie pour dénonciation de crime ou délit imaginaire. Selon le Code pénal, le fait de dénoncer mensongèrement à l’autorité judiciaire ou administrative des faits constitutifs d’un crime ou d’un délit qui ont exposé les autorités judiciaires à d’inutiles recherches, est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende.