Christophe Rocancourt mis en examen dans l’affaire du vol de cocaïne au 36 Quai des Orfèvres

Déjà incarcéré pour une affaire de corruption, le nom de l’escroc Christophe Rocancourt vient d’être cité dans le vol de cocaïne au 36 Quai des Orfèvres.

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Les secousses n'en finissent pas au Quai des Orfèvres : après le limogeage du directeur de la PJ parisienne, Bernard Petit, c’est Christophe Rocancourt qui fait irruption dans l’enquête sur la cocaïne volatilisée.

"L'escroc des stars" a été mis en examen pour "blanchiment de trafic de stupéfiants" et "complicité de recel de détournement ou de soustraction de biens par personne dépositaire de l'autorité publique" ce vendredi (6 février). Il était entendu dans l'enquête sur le vol, en juillet, de 52 kg de cocaïne au siège de la police judiciaire de Paris, le célèbre 36, quai des Orfèvres. Un magistrat spécialisé a ordonné son placement en détention provisoire dans la soirée.

Déjà incarcéré, il aurait été en contact en détention avec le suspect du vol de la cocaïne, l'ex-policier de la brigade des stupéfiants Jonathan G., écroué depuis l'été. Selon des sources proches du dossier, ce dernier est soupçonné de lui avoir demandé de l'aide pour récupérer 200.000 euros en liquide à l'extérieur, dont une partie aurait été cachée dans le lac de Créteil, en banlieue parisienne.
Selon les mêmes sources, Rocancourt aurait alors demandé à un ami, venu lui rendre visite au parloir, de prendre contact avec le frère de l'ex-brigadier des "stups", pour aller chercher l'argent.
Christophe Rocancourt "conteste cette histoire rocambolesque", a assuré à l'AFP son avocat, Me Jérôme Boursican.

Surnommé "l'escroc des stars" pour avoir abusé dans le passé de célébrités du monde entier, Christophe Rocancourt est actuellement détenu dans une affaire de corruption. Celle-là même qui a valu au directeur de la PJ parisienne, Bernard Petit, d'être mis en examen dans la nuit de jeudi à vendredi pour "révélation d'informations sur une instruction dans le but d'entraver le déroulement des investigations et la manifestation de la vérité".
Le patron du "36" a été immédiatement suspendu de ses fonctions. Ce limogeage
était "le choix qui s'imposait", a justifié vendredi le Premier ministre, Manuel
Valls, qui l'avait nommé à son poste en décembre 2013.

Homme neuf

Arrivé il y a un an à la tête de la PJ parisienne avec l'étiquette d'un grand flic de gauche, Bernard Petit voulait incarner l'exemplarité. Il chute pour ne pas l'avoir respectée: réputé droit et discret mais aussi homme de réseaux, il est soupçonné d'avoir renseigné, notamment via Joaquin Masanet, le fondateur du GIGN, Christian Prouteau, avant sa garde à vue en octobre dans ce dossier dont le personnage central n'est autre que Rocancourt.
Dans cette enquête, "l'escroc des stars" est soupçonné d'avoir tenté, contre paiement, de faire régulariser des sans-papiers.
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