Les accès au pont Flaubert sont difficiles en raison d'une manifestation
"On est écoutés mais pas entendus"
Le syndicat CGT de Seine-Maritime poursuit ses "actions coup de poing" lancées en janvier dans le cadre d'un "Plan Vigipirate pour l'emploi". Ce mardi matin, ce sont des salariés de différentes entreprises qui étaient mobilisés avec pneus et feux de palettes pour dénoncer "les politiques d'austérité mises en place par les gouvernements, exigées par le patronat" et qui ont (selon le tract distribué ce matin) "des conséquences très graves pour le monde du travail où l'emploi est attaqué de toute part".Ces barrages filtrants avaient également pour but d'appeler les salariés et les syndicats à manifester le mardi 17 février dans le cadre d'une "journée nationale de défense de l'emploi".
VIDEO : le reportage France 3 Haute-Normandie de Philippe Goudé et Laurent Lagneau avec le témoignage d'automobilistes et l'interview de :
- Fabrice Lottin, représentant CGT du Grand Port Maritime de Rouen
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De gros bouchons tôt ce matin
Une manifestation organisée à l'entrée d'un rond point sur la rive gauche de Rouen avec des "barrages filtrants" a été à l'origine de la fermeture par la police du pont Flaubert ce mardi 10 février entre 8h et 9h.Conséquence : les accès à l'agglomération ont été très perturbés.
L'autouroute A 150 a été totalement saturée dès Barentin, bouchons aussi sur l'A28 avant le tunnel de la Grand-Mare, ralentissements dès Amfreville la Mivoie et bouchons sur la Sud 3 dès Grand Quevilly.
A 9h30,les manifestants (notamment des salariés de la papeterie UPM-Chapelle Darblay et des dockers du port de Rouen) regroupés à l'appel du syndicat CGT continuaient leur action en bloquant la chaussée avec des pneus et en laissant passer au compte goutte les voitures.