En grève depuis le 19 février, les salariés du site AIM à Sainte-Cécile ont décidé en assemblée générale de reprendre le travail ce mercredi.
"Les gens ont décidé de reprendre le travail parce qu'ils ont encore une lueur d'espoir, les salariés ont préferé reprendre le travail en se disant: si il n'y a rien au bout, on aura essayé, on aura travaillé et puis ce ne sera pas de notre faute", déclarait ce mardi Aurélie Balleroy, déléguée syndicale CGT AIM, à l'issue de l'assemblée générale des salariés du site AIM de Sainte-Cécile. En grève depuis le 19 février, ils ont repris le travail ce mercredi 11 mars.Initialement, le travail devait reprendre ce lundi. Mais la grève s'est poursuivie quand les salariés ont appris qu'un repreneur, présenté vendredi dernier au tribunal de commerce Coutances comme une "piste sérieuse", avait jeté l'éponge durant le weekend. La fin du mouvement est aussi un moyen de ne pas prêter le flanc aux accusations de l'actionnaire Cap 50 pour qui la grève effrayait les repreneurs potentiels.
Le dossier AIM dot de nouveau être examiné par le tribunal de commerce de Coutances le 19 mars prochain. A quelques jours de l'audience, le site de Sainte-Cécile ne fait l'objet d'aucune offre de reprise. Les salariés songent désormais à prendre leur destin en main. "On essaye d'avoir un projet, sous forme de coopérative", a déclaré Aurélie Balleroy. "On est en train de voir si c'est possible, s'il y a une solution", a-t-elle ajouté. "On a des rendez-vous avec des élus, des personnes spécialisées dans le montage de coopératives. On veut savoir comment ça se passe. On en est au début et on est dans le flou pour l'instant", a-t-elle conclu.