Un film sobre. Des images, esthétiques, graves et belles. Sabine traverse seule les Pyrénées à cheval (et à pieds). Jonathan la suit 4 jours et nous offre un exceptionnel document.
Une balade numérique à la recherche de vidéo à partager avec vous sur notre page Facebook et tout à coup un choc. Une vidéo sur Viméo qui raconte une aventure. Un témoignage sobre et beau comme les montagnes pyrénéennes qui en sont autant le théâtre que l'actrice.
Jonathan a 24 ans. Il est originaire du Tarn. Son accent dit toute la beauté des horizons de son enfance. Et son discours toute sa passion pour les paysages et les gens. Jonathan Cathala est cadreur vidéo pour la publicité, le cinéma ou la télé, mais aussi photographe. Il réalise aussi des petits films pour lui. « C’est une démarche personnelle. j’ai 24 ans et je suis passionné par l’image, la montagne et tout ce qui peut faire rêver en général… J'ai plusieurs casquettes qui me permettent de mêler mes passions avec mes métiers. En l’occurrence, j’ai une amie, Sabine Loubet, qui désirait depuis longtemps se lancer dans la traversée du massif des Pyrénées d’est en ouest. J’ai eu envie de la filmer sur une partie de son voyage. Et voir en fonction de ce que je rapporterais ce que je pourrais créer. A l'arrivée il y a ce petit document.»
Amoureux de la nature
Il a donc suivi cette amie 4 jours. Le résultat est vraiment beau pour les amoureux de la nature comme lui. A fortiori pour ceux qui aime les chevaux et les espaces. Mais pas besoin d’être un fondu des équidés pour apprécier. « D’ailleurs, personnellement, si j’ai un peu pratiqué l’équitation, on ne peut pas dire que je sois un passionné. Mais le spectacle porte. »Matériel léger
Il a travaillé avec un Canon 7D. « Je voulais rapporter de la photo et de la vidéo. J’ai juste pris un petit micro en plus pour les interviews de Sabine. Et puis ce type de matériel est beaucoup plus léger. Il ne faut pas oublier que je devais la suivre. Même si une partie de mes affaires ont été portées par son cheval PTahra, j’en gardais une partie, et je marchais. »Un programme au rythme des découvertes
La façon d’aborder le voyage aussi permettait une création basée sur l’improvisation. « Sa traversée n’avait rien de sportif. C’était du plaisir. Sans objectifs vissés le matin autre que celui de trouver un abri, une bergerie (il y a en a beaucoup dans les Pyrénées) pour le soir. Certains jours elle parcourait 5 kilomètres, d’autres beaucoup plus. Elle avançait tranquillement. Au rythme de ses découvertes. »Son meilleur souvenir ? « Quand nous arrivions en fin de journée, dans un refuge, que l’on se posait, se reposait, tout en regardant autour de nous. Le repas était un moment merveilleux. »
On repart cette année
Sabine a dû interrompre sa randonnée en apprenant qu’elle était reçue à un concours. Elle s’est arrêtée à Luchon. Mais cette année, elle repart en juillet. Avec une amie, Lucille, cette fois qui l’accompagne sur la totalité du parcours. Jonathan les suivra la première semaine.
Ce site web leur est ouvert pour raconter leur quotidien au fil de la traversée avec un reportage photo. En attendant, profitez et partagez.
Sinon pour faire mieux connaissance avec cette aventure de Jonathan, un site internet vous attend.