Après les JO, dans les starting-blocks pour les inscriptions dans un club de sport

Les jeux olympiques de Paris 2024 ont suscité un fort engouement et mis un coup de projecteur sur plusieurs disciplines. De quoi faire naître l'envie chez de nombreux Français, jeunes ou moins jeunes, de se mettre au sport. L'heure des inscriptions dans les clubs approche à grands pas.

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Du canapé aux terrains de sport, c'est peut-être l'enjeu de cette rentrée. Si les différents sites de Paris 2024 ont fait le plein de spectateurs, ils étaient encore plus nombreux à suivre les différentes compétitions devant leur petit écran (ou sur le web). Le groupe France Télévisions, diffuseur officiel des jeux olympiques, a battu cet été des records d'audience. Selon le groupe public, chaque Français aurait suivi en moyenne plus de 24 heures de sport sur ses antennes entre le 26 juillet et le 11 août. Un engouement sûrement bien aidé par les résultats de l'équipe de France (64 médailles au total) et les performances de certaines disciplines. De quoi susciter des vocations ?

En ce milieu du mois d'août, l'ambiance est encore très calme dans les clubs sportifs. Beaucoup ne sont d'ailleurs pas joignables par téléphone. Sites internet et réseaux sociaux des clubs sont pour l'heure, bien souvent, la seule source d'information. "On a reçu plus de demandes mais c'est un peu tôt", explique Edmond Le Tual, le président du club d'escrime La rapière d'Hérouville, dans l'agglomération caennaise, "ça ne fait que trois semaines que les jeux sont terminés et les gens sont encore en vacances". Même son de cloche au Caen TTC, le club de tennis de table de Caen. "Pour l'instant, je n'ai pas l'impression qu'il y ait plus de demande qu'une année habituelle", indique Frédéric Pille, éducateur sportif. 

"Il y a souvent un effet JO"

Pour autant, l'espoir demeure de séduire cette saison de nouveaux licenciés. "Il y aura sans doute quelque chose", veut croire Frédéric Pille, "notre sport a bénéficié d'une large couverture médiatique avec les gamins Lebrun (Alexis et Félix) enthousiasmants." Même si le cru 2024 n'est pas le meilleur qu'ait connu l'escrime française, ses promoteurs espèrent que les sept médailles décrochées à Paris (une en or, quatre en argent et deux en bronze) feront naître des vocations. "De l'avis général, il a souvent un effet JO", raconte Edmond Le Tual avant de reconnaître, en riant "que les JO de Tokyo n'avaient pas très bien marché (en termes de retombées), c'était des jeux un peu particuliers avec le covid."

Avec le retour à des olympiades, le club hérouvillais, qui compte aujourd'hui une soixantaine de licenciés, espère gonfler ses effectifs. "On a la capacité de quasiment doubler le nombre de pratiquants avec des cours étalés sur toute la semaine", assure le président. Recruter de nouveaux escrimeurs, "ça permet d'avoir des groupes de jeunes qui se créent et de susciter de l'émulation de groupe. L'escrime est un sport individuel mais peut se pratiquer en équipe. Et les jeunes peuvent partir à plusieurs en compétition, c'est plus sympa." Idem en tennis de table où les frères Lebrun ont décroché le bronze en équipe avec Simon Gauzy. 

Rendez-vous en septembre

Comme les écoles, les clubs sportifs rouvrent leurs portes au mois de septembre. La rentrée donne, dans la plupart des cas, le coup d'envoi des inscriptions. Au Caen TTC, le rendez-vous est donné le 2 septembre. Chez les escrimeurs d'Hérouville, ce sera le 10 septembre "sur les horaires des cours". Pour trouver le club le plus proche de chez vous, direction les sites internet de la fédération du sport de votre choix (exemple : le judo). Autre rendez-vous incontournable : les forums des associations organisés dans de nombreuses villes la semaine de la rentrée (le 7 septembre à Rouen et Caen, le 8 septembre au Havre). 

Dans bon nombre de disciplines, les nouveaux pratiquants se voient proposer des séances d'essai gratuites. "Il y a des enfants qui veulent essayer et qui ont du mal avec le masque, il y a petit côté claustro", indique Edmond Le Tual, avant d'avancer l'argument massue : "ça rassure aussi les parents que les enfants ne partent pas sur une activité qu'ils vont abandonner au bout de deux séances". On peut croiser le fer à partir de 5 ans. Pour les pongistes, c'est "à partir de 6-7 ans et les plus vieux ont 80-90 ans", affirme  Frédéric Pille, "ça ne demande pas des conditions physiques marathoniennes et ça permet de se maintenir en forme."

En forme pour la remise en forme ?

Si une visite chez votre médecin généraliste avant de commencer (ou reprendre) une activité sportive n'est pas forcément inutile, elle n'est pas pour autant, selon les cas de figure, indispensable. Depuis la loi du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France, le certificat médical d’absence de contre-indication (CACI) à la pratique sportive n'est plus obligatoire pour les mineurs (il est remplacé par un questionnaire de santé) et pour les majeurs quand la fédération sportive ne l'exige pas. Plusieurs disciplines restent toutefois soumises à cette obligation (plongée subaquatique, rugby, sports de combat pouvant se terminer par KO, sports utilisant des véhicules ou des armes à feu). Pour savoir s'il vous faut un certificat médical, le site service-public.fr a mis en ligne un simulateur

Le sport, bon pour la santé, moins pour le porte-monnaie ?

Comme toute activité, la pratique d'un sport a un coût : matériel, licence, cours. Prix d'entrée : entre 150 et 200 euros pour les enfants (judo, tennis de table, football, escrime). Mais l'addition peut être beaucoup plus salée dans certaines disciplines (équitation). Néanmoins, des aides financières existent, comme le Pass'sport", une aide de l'Etat d'un montant de 50 euros destinée aux jeunes de 6 à 30 ans souhaitant adhérer à une structure sportive. Elle est soumise à des conditions de ressources (bénéficiaire de l'allocation rentrée scolaire) ou de statut (allocation aux adultes handicapés). Certaines municipalités, souvent via leur CCAS (centre communal d'action sociale), proposent également des coups de pouce financiers tout comme certaines Caisses d'Allocations Familiales (CAF). C'est notamment le cas dans le département du Calvados avec "Le coup d'Pouce loisirs" pour les 3-14 ans.  Enfin, certains comités d'entreprise subventionnent les activités sportives et culturelles des salariés et de leur famille.  

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