Six familles, d'origines albanaises et ukrainiennes, se sont récemment installées, rue de Falaise, dans une maison vouée à la démolition pour laisser place à un projet immobilier. Les associations d'aide aux squatteurs déplorent l'inaction des pouvoirs publics.
Selon les associations, il y aurait aujourd'hui 300 personnes qui auraient trouvé refuge dans les sept squats que compte la ville de Caen. le dernier en date est situé rue de Falaise. Il s'agit d'une vieille maison bourgeoise dont les jours sont comptés. La bâtisse doit être démolie pour laisser place à un nouveau projet immobilier. Six famille, cinq albanaises et une ukarainienne, y ont récemment trouvé refuge. Certains ont ainsi pu retrouver un toit après avoir dormi plusieurs dizaines de jours dans la rue, notamment à la gare.
Cette population a triplé depuis le début de l'année. Pour les associations, qui viennent en aide à ces personnes qui ont fuit leur pays, cette situation découle de l'inaction des pouvoirs publics. "L'autorité publique ne joue pas son rôle puisqu'elle devrait déjà hebrger tous les demandeurs d'asile, il n'y a pas assez de place en centre d'accueil des demandeurs d'asile (CADA)", déclare Patrick Arz, de l'Association de solidarité avec tous les immigrés, "Et puis qui les gens qui sont déboutés et qui sont mis dehors des centres d'hebergement avec des enfants. Maintenant, il n'y a même plus le garde-fou des familles avec enfants de moins de 3 ans. Même s'ils sont malades, c'est dehors dés que les gens ont eu l'obligation de quitter le territoire".
Reportage de Rémi Mauger et Thierry Cléon
Intervenant:
- Patrick Arz, ASTI 14 Association de solidarité avec tous les immigrés
