J'ai testé : l'atelier gestes de premiers secours proposé par une assurance

Alerter les secours, arrêter une hémorragie, faire un garrot, utiliser un défibrillateur : j'ai appris tout cela en deux heures, au cours d'un atelier proposé par mon assureur. Que vaut cette formation ? Comment se déroule-t-elle ? Je vous dis tout :

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Un atelier premiers secours proposé par les assureurs

C'est entre plusieurs mails me proposant des offres exceptionnelle sur des produits dont je n'ai pas l'utilité que j'ai aperçu un courrier de mon assurance me proposant de me former aux gestes qui sauvent. D'un clic, je m'inscris (un bon début) et dans la foulée, je reçois la confirmation de mon inscription à un "atelier premiers secours" de deux heures, encadré par un sapeur pompier.

Deux heures de formation, 10 minutes de communication  institutionnelle

Le jour J, me voilà prête à sauver des vies. Mais avant cela, je prends un petit café, c'était prévu dans le planning. Puis un délégué de l'assurance me présente son groupe et ses présidents. Je ne m'y étais jamais intéressée. Ce jour-là, non plus. Mais je me doutais bien qu'il y aurait quelque chose de ce genre. Bonne nouvelle, le laïus ne durera que 13 minutes (3 de plus que le maximum promis en début de speech). On rentre ensuite dans le vif du sujet, ce pour quoi nous tous venus.

Pour éviter ce laïus, sachez que ce type d'initiation aux premiers secours est aussi délivré par la croix-rouge ou par les sapeurs pompiers pour un coût de 10 euros (voire gratuitement).


Questions-réponses

L'atelier démarre par une partie théorique. Des slides s'affichent sur grand écran. Une photo / une question : que faites-vous dans ce cas demande le sapeur pompier ? Nous sommes une quinzaine de stagiaires, retraités en force. Chacun y va de sa réponse. Puis vient le bon mode d'emploi et ses explications. Rapides, les explications. Le matériel est prévu pour une formation plus longue, ça se sent. Mieux vaut ne pas perdre le fil. 


Atelier pratique

Puis vient la pratique. Une personne inconsciente est à terre. Que fait-on ? Vérifier qu'elle respire. Si oui la mettre en position latérale de sécurité. Quelques volontaires s'allongent, d'autres les mettent en position latérale de sécurité. 
Comment prévenir les secours (penser à bien se localiser), comment arrêter une hémorragie ? Quand, comment et pourquoi poser un garrot ? Les bases sont présentées par le formateur et les stagiaires testent en effectuant l'exercice.


Le massage cardiaque

Puis on corse le problème : la victime ne respire pas. Jusqu'ici, j'avais plutôt les bonnes réponses et les bons gestes. Puis vient la première info qui n'avait jusqu'ici jamais franchi mon cerveau : quand on commence un massage cardiaque, on ne peut pas s'arrêter avant l'arrivée des secours. Mon visionnage intensif de séries médicales ne m'avait pas préparé à ça. Je croyais naïvement qu'un bon massage cardiaque faisait repartir le coeur de la victime, qui reprenait connaissance et qui dans le meilleur des cas, arrivait à prononcer quelques mots. Eh bien non. J'apprends qu'en réalité, on peut bien y passer 10 minutes sans discontinuer (c'est long en massant), le temps que les secours arrivent.

D'où l'impérieuse nécessité d'avoir appelé ou fait appeler les secours avant de démarrer le fameux massage cardiaque. Et se préparer à le faire à deux et à se relayer. L'exercice semblait impressionnant avant de le tenter. Après avoir essayé, ce n'est pas moins effrayant, au contraire. Un espoir toutefois : l'utilisation du défibrillateur qui se révèle d'une extrême simplicité. Reste à en trouver un dans l'urgence (il existe une appli pour cela mais elle ne rapproche pas pour autant l'appareil de votre victime).


Les deux heures d'inititation au 1er secours passent très vite et au bout de cette information, une seule certitude : j'ai appris le minimum vital, ce que finalement, chacun devrait savoir. Je sais (plus ou moins) poser un garrot, faire un massage cardiaque, utiliser un défibrilateur. C'est déjà mieux qu'en arrivant. Je repars avec l'envie d'en apprendre plus et de m'inscrire à la formation prévention et secours civique de niveau 1 (PSC1). Celle-ci dure 7 heures et coûte environ 70 euros. A suivre via la Croix-rouge ou les Sapeurs pompiers.

Les gestes qui sauvent sur le web 

Les pompiers de Paris ont mis en ligne des vidéos expliquant les gestes qui sauvent. Une première façon de s'initier : 

 

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