Jean Ginda tué avec un pistolet d'abattoir pour 8000 euros

Une femme de 48 ans a été écrouée samedi à la maison d'arrêt de Caen. Mise en examen pour assassinat, elle a reconnu avoir tué Jean Ginda à l'aide d'un matador, une arme utilisée dans les abattoirs. 

Jean Ginda avait disparu depuis le 15 août. Un appel à témoin avait été lancé par la gendarmerie pour tenter de retrouver l'homme de 74 ans.
Mais le dimanche 25 août, il est retrouvé mort dans un champ de Clinchamps-sur-Orne, dans le Calvados.


Tué à l'aide d'une arme d'abattoir 

Le corps du sexagénaire est caché dans un buisson de ronces. Au moment de sa découverte, les enquêteurs constatent que le corps a été transporté là  à l'aide d'un véhicule. L'autopsie de Jean Ginda révèle qu'il a été tué au moyen d'un "objet percuté au niveau frontal". L'hypothèse de l'utilisation d'un matador, une arme d'abattoir est privilégiée.

La victime portait un pacemaker, ce qui permet de situer l'heure sa mort entre 14 heures et 15 heures, le 15 août.

Ce jour-là, Jean Ginda rencontre un couple d'amis. C'est la femme qui est soupçonnée de l'avoir tué avec le matador.
Agée de 48 ans, elle a reconnu les faits lors de l'audition mais elle explique que le coup était accidentel.
 

Une tentative d'extorsion de fonds qui se solde par un suicide

Une autre affaire se greffe à cette histoire sordide : après le meurtre, 8000 euros ont été volés à Jean Ginda, qui était connu pour transporter d'importantes sommes en liquide sur lui.

Un homme qui n'a pas de lien avec le crime tente de récupérer une partie de cet argent en faisant chanter le compagnon de la meurtrière présumée avec la complicité de cette dernière. 

Le 19 août, le compagnon de la meurtrière met fin à ses jours. 

La femme de 48 ans est mise en examen pour "assassinat, tentative d'extorsion, vol en réunion, provocation au suicide et destruction de preuves par incendie". L'homme est quant à lui poursuivi pour "tentative d'extorsion, provocation au suicide et non-dénonciation de crime".

Tous deux ont été écroués samedi soir à la maison d'arrêt de Caen.

 
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