Laurence Dumont est candidate à sa succession sur la deuxième circonscription du Calvados (Caen est). Parmi ses adversaires, le juge Eric Halphen investi par En Marche, dont le programme est loin de susciter l'adhésion de l'élue socialiste.
"Je suis élue depuis 2007 sur cette circonscription. Je crois avoir oeuvré utilement au service de ses concitoyens et des projets de ce territoire, je pense avoir installé une vraie confiance avec les élus, avec les responsables d'associations, les habitants tout simplement et donc je pense avoir été utile à ce territoire et c'est pour ça que j'ai décidé d'être candidate dans cette élection", a déclaré ce vendredi midi Laurence Dumont sur notre antenne.
Une façon également pour la députée sortante socialiste de répondre à l'un de ses adversaires, Eric Halphen, investi par La République en Marche sur cette deuxième circonscritpion du Calvados, qui déclarait, ce jeudi soir, toujours sur notre antenne, qu' "un siège, ce n'est pas une chasse gardée".
Contrairement à Eric Vève, autre candidat investi par les militants socialistes dans le Calvados, pas question pour Laurence Dumont de s'incrire dans une "majorité présidentielle". "Je faisais partie de ces 78% d'électeurs (qui ont voté Macron à Hérouville) mais ça n'est nullement un blanc-seing donné à Emmanuel Macron et au président de la République", explique la députée sortante socialiste, "Quand je vois la plateforme du président de la République, il y a déjà des mesures avec lesquelles je ne peux pas être en accord. Juste un exemple: je ne veux pas être candidate aux élections législatives, plaider pour le renforcement du pouvoir du Parlement et commencer à légiférer par ordonnance sur le code du travail".
Interview intégrale ci-dessous