Depuis le mois de janvier, l'antenne caennaise de l'UNEF, le syndicat étudiant, est entré en guerre contre les tarifs des transports en commun dans l'agglomération. Une manifestation était organisée ce jeudi pour réclamer un demi-tarif étudiant.
Selon, l'UNEF, Caen serait l'une des villes les plus chères en matière de transport pour les étudiants. "Aujourd'hui le tarif étudiant à Caen est à 32,80 euros, à Paris c'est 33 euros par mois et à Toulouse il y a un tarif étudiant qui est de 10 euros et qui est présent dans beaucoup de villes universitaires", expliquait ce jeudi Morgane Esnault, présidente de l'antenne caennaise du syndicat étudiant, devant le Péhnix de l'université. C'est le point de rendez-vous qu'avez donné l'UNEF pour une manifestation dans les rues de Caen.
Depuis janvier dernier et le lancement d'une pétition en ligne intitulée "Transport pour tous", la revendication est toujours la même: l'établissement d'un demi-tarif pour les étudiants, une revendication légitime selon le syndicat compte tenu du contexte de crise. "Les étudiants aujourd'hui sont obligés de faire des réductions sur plein de choses: certains ne mangent plus tous les jours, certains font des coupes sur leurs loisirs, d'autres qui ne vont pas aller acheter les livres universitaires. Mais le transport, comme c'est un abonnement qu'on est obligé de prendre, c'est une dépense importante qu'on ne peut pas couper dans le budget d'un étudiant".
Du côté de Caen-la-Mer, qui gère la question des transports sur l'agglomération, on estime que cette revendication est légitime. Inetreviewé voilà quelques jours par nos confrères de Paris-Normandie, Joël Bruneau annonçait une baisse prochaine des tarifs. "Nous devrions arriver à 25-26 euros par mois pour les étudiants", déclarait alors le maire de Caen. Ce jeudi, Rodolphe Thomas, vice-président de l'agglomération en charge des transports confirme mais demande aux étudiants encore un peu de patience: "La baisse sera effective mais à partir du premier trimestre 2016, je ne peux pas m'engager avant, il y a des contraintes budgétaires que je ne peux pas dépasser".
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