Le convoi du couvercle de l'EPR a repris la route vers Flamanville

13 militants de Greenpeace s'étaient enchainés à ce convoi depuis 7 h 30 ce vendredi matin à Evrecy. Il aura fallu 6 heures pour les déloger.

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Il est désormais attendu dans la nuit à Flamanville. Le convoi transportant le couvercle de l'EPR a repris la route vers 13 h 45. Ce vendredi matin, 13 militants de Greenpeace s'y sont enchainés vers 7 h 30 alors qu'il était stationné à Evrecy.



Il aura fallu près de 6 heures aux hommes du peloton spécialisé de protection de la Gendarmerie (PSPG) pour les déloger. Ces gendarmes sont chargés de la protection des installations nucléaires et spécialisés dans l'intervention à spectre élevé, notamment en matière d’antiterrorisme. Il aura fallu employer la meleuse pour briser les entraves liant ces militants aux camions. Deux d'entre eux étaient positionnés sur le toit du camion, deux autres devant et neuf sous la remorque.

Pour Greenpeace France, cette action visait à "attirer l'attention sur ce couvercle de la cuve de l'EPR qui est devenu pour nous un véritable symbole", comme l'expliquait ce midi sur notre antenne Yannick Rousselet, "un symbole de la faillite de la filière nucléaire, un symbole de l'échec industriel de tous ces ratés sur l'EPR et puis un symbole de la faillite économique aujourd'hui avec Areva et EDF qui sont en train de plonger litérallement".

Le 7 avril dernier, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), le "gendarme" du nucléaire, rendait publiques des anomalies détectées sur la cuve de l'EPR, notamment dans la composition de l'acier du fond et du couvercle. Or cette cuve constitue un équipement particulièrement sensible: "Elle contient le combustible et participe à la seconde barrière de confinement de la radioactivité", rappelait alors l'ASN dans son communiqué. Ces anomalies affecte la résistance de cet équipement. En décembre, le gendarme du nucléaire a toutefois donné à Areva son feu vert à son programme d'essais. Néanmoins, Areva doit  conduire cette année de nouveaux tests mécaniques et chimiques pour démontrer la résistance de ces équipements clés du futur réacteur.

Reportage de Florent Turpin et Gildas Marie
Intervenant:
- Yannick rousselet, Greenpeace France

 

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