Comment, d’un simple marais, Deauville est-elle devenue la station balnéaire française la plus prisée ? Comment Trouville, après s’être fait doubler par sa petite sœur, s’est-elle réinventée ? Ce film raconte l’évolution parallèle de ces deux cités, de l’aube du 19ᵉ siècle à aujourd’hui. Près de 200 ans d’histoire, retranscrits grâce à de très nombreuses archives et racontés par les deux villes, en personne.
Elles ne sont séparées que par la Touques. Là, sur le rivage, leurs phares vert et rouge se font face. Deauville et Trouville sont des jumelles. Des villes-sœurs.
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"Un seul fleuve nous sépare. Ici même, où nos phares se regardent depuis toujours.
Deauville : De mon côté, vous vous échappez secrètement sous mes parasols aux cinq couleurs.
Trouville : Et sur ma rive, vous devinez le murmure de mon sable, piégé sous les serviettes."
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Vous connaissez nos rivages, mais connaissez-vous notre histoire ? Celle de nos cités jumelles dont les mille nuances se reflètent sans jamais se confondre. Trouville, reine des plages. Deauville, plage fleurie. Vous nous pensez rivales, vous nous dites sœurs ennemies... pourtant les pages de nos mémoires dévoilent bien d'autres souvenirs.
Extrait de "Deauville, Trouville, mémoires de deux sœurs" de Taleesa Herman
Au commencement, il y a eu Trouville. Village de pêcheurs devenu station balnéaire en 1825, bientôt surnommée "la reine des plages".
En face, il n'y a rien ou presque. Jusqu'à ce que le duc de Morny, financier et demi-frère de Napoléon III, flaire la bonne affaire et ne transforme les marais en une nouvelle station balnéaire : Deauville.
Le film de Taleesa Herman retrace avec des images d'archives d'une grande richesse cette histoire, contée par les deux villes en personne...
Deauville raconte dans le documentaire : "Je suis peut-être sous le feu des projecteurs, mais c'est encore Trouville qui se couronne du titre de "reine des plages". Tous se bousculent sur son sable où l'on marche sans encombre grâce aux planches qui coiffent son front de mer.
L'idée est brillante. Aussi, par une chaude journée de juillet 1924, je dépose à mon tour 643 mètres de bois d'azobé, l'œuvre d'un savant architecte : Charles Adda. Le chemin semble infini tant mes planches s'étirent au loin. Les talons des femmes ne sourcillent plus face à mon sable, je me réjouis de ces claquements endiablés que j'entends sans répit."
1925, les Parisiens fuient la capitale au volant... le week-end motorisé vient de naître. Terminus : Deauville et les planches. Et oui, pour Deauville, c'est la grande époque. Ses quelques dizaines de mètres de promenade sont devenus le forum international des arts, des lettres et du plaisir.
Extrait de "Deauville, Trouville, mémoires de deux soeurs" de Taleesa Herman
"Deauville, Trouville, mémoires de deux sœurs" de Taleesa Herman
Une coproduction Flair Production et France Télévisions
Un film à voir ce jeudi 25 janvier 2024 à 22H45 sur France 3 Normandie.
Et bien sûr, quand vous voulez sur la plateforme france.tv, pendant un mois.
