Le cavalier Kévin Staut relaxé, et même reconnu victime de violences conjugales

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Le cavalier français Kévin Staut, champion olympique de saut d'obstacles à Rio en 2016, a été relaxé par le tribunal de Lisieux. Dans l'affaire de violences conjugales qui l'opposait à son ex-compagne, c'est même cette dernière qui a été condamnée pour violences volontaires. Elle a été relaxée en appel.

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"L'innocence de Kévin Staut est confirmée et son honneur enfin rétabli." C'est par ces mots que l'avocate du champion olympique a salué la décision du tribunal correctionnel de Lisieux.

Rendue ce jeudi 22 février 2024, elle relaxe le cavalier français de toute violence commise à l'encontre de la Norvégienne Marie Valdar Longem, son ex-compagne. 

Staut relaxé, son ex-compagne condamnée

Cette dernière, qui a initié le procès, était également poursuivie pour des violences volontaires. La juridiction lexovienne a décidé de la condamner, elle devra s'acquitter d'une peine de 1 500 euros d'amende. 

Dans cette affaire, les faits remontent à la nuit du 2 au 3 février 2023 dans un Novotel de Bordeaux, en marge du Jumping International. Une dispute avait éclaté dans la voiture qui menait le couple à son hôtel après une soirée de gala lors de laquelle la cavalière reprochait à son compagnon de l'avoir "laissée de côté"

Plus tard, dans la nuit, elle avait brusquement réveillé Kévin Staut, qui dormait sur le canapé, pour le sommer de lui avouer qu'il la trompait, selon les dires du cavalier normand. Ensuite, c'est en voulant reprendre le téléphone pour quitter la chambre que les "violences" se seraient produites, lors de cette "scène de jalousie".

Au moment où j'ai pris le téléphone de ses mains, elle a accompagné le geste et s'est cogné la tête contre la mienne. J'ai vu qu'elle saignait du nez mais elle était toujours très énervée donc j'ai quitté la chambre.

Kévin Staut, cavalier français

La Norvégienne affirmait au contraire que Kévin Staut l'avait "poussée sur le lit", puis qu'il lui avait "attrapé et coincé les bras" avant de lui asséner un coup de tête. "J'ai perdu connaissance un court instant", a même ajouté la plaignante. 

À parole contre parole, le tribunal a donc décidé de suivre celle du champion français. "Cela démontre s'il en était besoin l'impérative nécessité de respecter la présomption d'innocence jusqu'à la décision judiciaire, déclare Fanny Colin, l'avocate de Kévin Staut. Ici, elle blanchit totalement Kévin Statut, mensongèrement mis en cause."

Objectif JO

La décision va sans aucun doute soulager le spécialiste du saut d'obstacles, qui va pouvoir désormais pleinement se concentrer sur son objectif des Jeux Olympiques de Paris.

Derrière Julien Epaillard, 5e mondial, et Simon Delestre, 7e mondial, Kevin Staut, 20e mondial, postule à la troisième place accordée à chaque nation qualifiée l'olympiade parisienne. 

Rejugée en appel à Caen, la cavalière norvégienne Marie Valdar Longem, a également obtenu la relaxe de la chambre des appels correctionnels ce lundi 2 septembre 2024.

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