"On a renouvelé l'accord de 2017" concernant les bateaux de plus de 15 mètres, et "nous avons un accord de principe pour les moins de 15 mètres" en échange de compensations pour les pêcheurs britanniques encore à définir, a déclaré Gérard Romiti, président du comité national français des pêches.
Les pêcheurs français et britanniques sont parvenus à un accord de principe, mercredi lors de la réunion de Londres. Après des heures de négociations, ils ont renouvelé leur accord existant en 2017 sur la pêche de la coquille Saint-Jacques dans la baie de Seine.
On a renouvelé l'accord de 2017" concernant les bateaux de plus de quinze mètres, et "nous avons un accord de principe pour les moins de 15 mètres" en échange de compensations pour les pêcheurs britanniques encore à définir,
Gérard Romiti, président du comité national français des pêches
Un accord qui doit être finalisé ce vendredi à Paris pour évaluer le montant des compensations
Cet accord devait être finalisé dans 48 heures à Paris par la fixation du montant des compensations. Faute de compromis sur ce montant, l'accord serait caduque."Le précédent accord impliquant des bateaux britanniques de 15 mètres et plus sera renouvelé. En outre, il y a un accord de principe pour les vaisseaux britanniques de moins de 15 mètres qui sera inclus dans l'accord. Ce sera soumis à une compensation raisonnable, dont les détails seront définis à Paris vendredi", expliquent les gouvernements français et britannique dans un communiqué commun.
La fin de de "guerre de la coquille" ?
Fin août, des coquillards tricolores s'étaient violemment opposés à des pêcheurs anglais au large des côtes normandes. Ils se disputent une zone de pêche située dans la baie de Seine.Les pêcheurs normands n'ont le droit de pêcher la Saint-Jacques que du 1er octobre au 15 mai pour tenter de préserver la ressource.
Ils demandaient mercredi aux Britanniques, dont la pêche n'est pas réglementée dans le temps, de respecter le même calendrier au large des côtes françaises pour tous les navires, quelle que soit leur taille.
L'accord en vigueur jusqu'en 2017 obligeait en effet les Britanniques à respecter ce calendrier français mais ne concernait que les bateaux de plus de 15 mètres.