Pêche de la coquille Saint-Jacques: l'accord entre la France et la Grande-Bretagne sera-il durable?

Français et Britanniques affichent ce mercredi leur volonté de sortir du conflit sur la coquille Saint-Jacques lors d'une réunion à Londres, après des accrochages au large des côtes normandes. Pas sûr qu'un accord émerge pourtant, dans un contexte de rareté de la ressource.

 

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Des altercations ont éclaté en mer la semaine dernière quand une trentaine de navires français a essayé d'empêcher cinq navires britanniques de pêcher la coquille Saint-Jacques. Coquillards français et britanniques se disputent une zone de pêche située dans la baie de Seine. 

Les pêcheurs normands n'ont le droit de pêcher la coquille Saint-Jacques que du 1er octobre au 15 mai, pour tenter de préserver la ressource. La principale technique employée de chaque côté de la Manche est celle de la drague, une armature métallique qui permet de fouiller le fond et de « déterrer », puis récupérer les coquilles enfouies sous le sable. De leur côté les Britanniques peuvent commencer plus tôt dans la saison les campagnes de capture. Les coquillards français pointent aussi les contraintes qu'ils doivent respecter: leur pêche est limitée à certains horaires dans la journée, et se déroule sous la haute surveillance des affaires maritimes.

Naissains de coquilles St-Jacques

Mais les tensions entre pêcheurs à la coquille, de chaque côté de la Manche, ne portent pas seulement sur des questions de calendrier.  Cette "distortion de concurrence" entre Français et Britanniques s'ajoute à un problème de raréfaction de la ressource. Le "stock" de mollusques ne se renouvelle pas suffisamment rapidement pour répondre à la demande des consommateurs. Pour garantir aux pêcheurs des captures suffisantes, nombre de ports français sont obligés de réensemencer la mer, comme dans les baies bretonnes de Saint- Brieuc ou de Quiberon, avec des naissains de coquilles élévées dans des écloseries.  Des campagnes d'ensemencement qui coûtent cher, et que les pêcheurs français souhaitent aussi protéger des captures de leur voisins britanniques. 




 
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