Pics, grosses jardinières, bancs ridiculement étroits....Les mobiliers urbains "fleurissent" pour dissuader les personnes sans domicile ou les bandes bruyantes en bas des immeubles. La "fondation Abbé Pierre" dénonce cette façon de régler les problèmes.
Nous vivons une "époque formidable". Le film du même nom montrait l'errance de "sans domicile fixe" à la recherche d'un hall d'immeuble ou d'un banc où dormir.
25 ans après cette comédie amère, Gérard Jugnot, Richard Bohringer et Ticky Holgado feraient face à un nouveau concept : le mobilier urbain défensif.
Les municipalités, commerçants et copropriétés n'hésitent plus à les installer. De leur point de vue, c'est l'ultime recours pour éviter le vacarme nocturne de bandes alcoolisées, des saletés, la mendicité. Le reste, disent-ils, a échoué.
De fait, les personnes qui n'ont que la rue pour trouver un refuge où dormir sont repoussées comme des animaux.
La "fondation abbé Pierre" appelle à réfléchir sur cette situation et propose une solution.
Les "mobiliers urbains défensifs" sont recensés avec le hashtag #soyonshumains. Il y en a 6 répertoriés en Seine-Maritime.
Première cérémonie des "pics d'or" de la fondation Abbé Pierre
L'esprit de cette remise de prix dans un cinéma de Montmartre est satirique, pour rire plutôt que pleurer.
Catégories de mobilier défensif et d'arrêté anti-mendicité
- le plus décomplexé
- le plus agressif
- le plus fourbe
- le plus contradictoire
- prix international