L'ouvrage fait réagir à Fécamp. Il s'agit d'un dispositif pour empêcher les passants de s'asseoir sur un muret en plein coeur de ville. Les travaux ont été votés et réalisés par une copropriété privée, qui ne supportait plus les nuisances générées par des personnes alcoolisées.
Depuis la mi-janvier, dans le centre ville de Fécamp, une surprenante construction a fait son apparition à l'angle des rues Jacques-Huet et de la rue des Galeries, le long d'un magasin de vêtements pour enfants.
Les internautes ont été aussitôt nombreux à dénoncer ce qui ressemble fort à du mobilier urbain anti-SDF.
Sur un muret, on peut désormais y voir plusieurs rangées de picots, des tiges en acier de plusieurs tailles, gainées de plastique, sur lesquelles un boulon a été vissé.
Un dispositif censé empêcher de s'asseoir devant cette boutique en plein cœur de Fécamp réclamé par les riverains. D'après les copropriétaires de cet immeuble et les habitants du quartier, certaines personnes auraient pris leurs habitudes à cet endroit depuis des années et occasionneraient beaucoup de nuisances.
Les travaux d'un montant de 2000 euros votés par la majorité des 25 copropriétaires de cet immeuble ont été réalisés il y a une semaine. Mais dès le lendemain, l'ouvrage a été vandalisé.
Et depuis, sur les réseaux sociaux, les critiques fusent.
#Polémique : le « muret de la honte » fait débat à #Fécamp https://t.co/K3HuPQHhYx
— Matthias Chaventré (@MattChaventre) 23 janvier 2019
La mairie impuissante
Face à ce dispositif réalisé sur un muret appartenant à une propriété privée, la mairie déclare son impuissance.
Avant la réalisation de ces travaux, la mairie et la police avaient déjà été sollicités par les habitants de l'immeuble mais sans succès.