Le taux d'incidence a augmenté de 10,1% en une semaine en Normandie. Le Calvados et la Manche affichent la plus grosse progression avec +36,4 et +45,1%. L'ARS Normandie a décidé d'organiser des journées de dépistage gratuites dans les lieux marqués par des taux d’incidence élevés.

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La Covid-19 est de retour en Normandie. Alors que la région présentait le plus faible taux d'incidence de toute la France il y a encore deux semaines, c'est un tout autre bilan que dresse l'Agence régionale de santé (ARS) Normandie le mardi 26 ocobre 2021.

+10% en une semaine

Au 26 octobre, le taux d’incidence a augmenté de 10,1 % par rapport à la semaine précédente pour s’établir à 33,57,  contre 30,33 pour 100 000 habitants lors du dernier point de situation. "La Normandie confirme son entrée dans une phase de croissance depuis plusieurs jours", indique l'ARS Normandie. À l’exception du département de l’Orne et de la Seine-Maritime, tous les départements présentent une augmentation de leur incidence. Le Calvados affiche l’incidence la plus élevée (47,15 cas pour 100 000 habitants, soit une augmentation de 36,4% en une semaine) et approche du seuil d’alerte fixé à 50 cas pour 100 000 habitants.

  • Normandie : + 10,1 % (taux d’incidence SPF du 17/10 au 23/10 : 33,57)
  • Calvados : + 36,4 % (taux d’incidence SPF du 17/10 au 23/10 : 47,15)
  • Eure : + 4,9 % (taux d’incidence SPF du 17/10 au 23/10: 42,45)
  • Manche : + 45,1 % (taux d’incidence SPF du 17/10 au 23/10 : 21)
  • Orne : - 23,4 % (taux d’incidence SPF du 17/10 au 23/10: 21,3)
  • Seine-Maritime : - 2,9 % (taux d’incidence SPF du 17/10 au 23/10 : 29,4)

Par ailleurs, le contexte sanitaire est celui d’une probable co-circulation du virus grippal, des autres virus de l’hiver et du coronavirus. "Dans ce contexte, restons vigilants : le respect des gestes barrières est essentiel, notamment en présence de personnes fragiles ou en cas d’interaction avec plusieurs personnes dans des lieux clos : port du masque, lavage des mains, limitation des interactions sociales, aération régulière des locaux", précise l'ARS.

Baisse de l’activité hospitalière

En revanche, la situation observée dans la région n'a à ce jour pas d'impact sur l’offre de soins hospitalière. Au 25 octobre, 284 personnes hospitalisées (contre 307 la semaine dernière) sont atteintes de la Covid-19, dont 20 en réanimation (contre 18 lors du dernier point de situation).

Le taux de positivité aussi reste stable. Entre le 17 et le 23 octobre 2021, 89.782 personnes ont été testées dont 1.109 (1.002 la semaine précédente) ont présenté un résultat positif. Le taux de positivité s’établit à 1,24 % (contre 0,9% la semaine précédente).

Des centres de dépistage gratuits et éphémères malgré la fin de la prise en charge des tests

Depuis la fin du remboursement des tests de dépistage du Covid-19, certains départements ont vu leur taux de contamination augmenter. L'ARS Normandie a décidé d'organiser des journées de dépistage gratuites dans les lieux marqués par des taux d’incidence élevés, "afin de casser au plus tôt les chaînes de transmission du virus". C'est notamment le cas dans l'Eure, où deux journées de dépistages ont été organisées à Evreux et Vernon.

Cliquez-ici pour retrouver la liste des sites de dépistafes éphémères et gratuits en Normandie.

Dans certains cas, les tests PCR et antigéniques sont tout de même pris en charge par l'assurance maladie :

  • les personnes ayant un schéma vaccinal complet (ou une contre-indication à la vaccination) ;
  • les cas contacts
  • les mineurs
  • les personnes concernées par des campagnes de dépistage collectif (ARS, établissements scolaires…) ;
  • les personnes symptomatiques sur prescription médicale ;
  • les personnes ayant un certificat de rétablissement de moins de six mois.

Pour continuer à bénéficier de la prise en charge d’un test par l’Assurance maladie, ces personnes devront présenter un justificatif :

  • un certificat de vaccination, de contre-indication vaccinale ou de rétablissement, sous forme de « QR code » (papier ou numérique) ;
  • une pièce d’identité pour les mineurs ;
  • un justificatif de contact à risque (mail ou SMS) envoyé par l’Assurance maladie pour une prise en charge au 1er et au 7e jour ;
  • une prescription médicale valable 48 heures et non renouvelable.

Avec 3,5 à 4 millions de tests réalisés chaque jour, la France faisait partie des pays d'Europe où l'on testait le plus.

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