Hervé Morin, président de la région Normandie, annonce avoir obtenu de l'Etat un engagement pour l'achat de trains neufs
Dans un communiqué publié dans la soirée du jeudi 18 février, Hervé Morin résume et commente sa rencontre, le jour même, avec le secrétaire d'Etat en charge des transports, Alain Vidalie.
Principale information : la SNCF accepte la proposition du président de région, à savoir acheter "du matériel ferroviaire neuf pour équiper les lignes Paris-Caen-Cherbourg et Paris-Rouen-Le Havre".
Des trains qui seraient financés par la région Normandie. En contrepartie, les services de la région normande reprendrait "la gouvernance des lignes ferroviaires normandes".
A l'issue de cette rencontre, Hervé Morin a précisé se réjouir que Etat et Région puissent répondre rapidement à une situation jugée scandaleuse de la desserte ferroviaire en Normandie :
Nous souhaitons l’un et l’autre qu’un accord financier soit trouvé au 31 mars entre l’Etat et la Région tant pour la ligne Paris-Caen-Cherbourg, que pour celle de Paris-Rouen-Le Havre.
On peut donc espérer qu’avant 2020 la Normandie ait enfin des conditions de transport dignes de ce nom ».
Extrait du communiqué d'Hervé Morin :
Hervé Morin obtient des trains neufs pour la Normandie
Hervé Morin, Président de la Région Normandie, et Jean-Baptiste Gastinne, Vice-Président en charge des transports, ont rencontré, ce jour, Alain Vidalies, secrétaire d'Etat en charge des Transports, de la Mer et de la Pêche. L’Etat a accepté la proposition du Président de Région et s’est engagé à financer l’achat de matériel ferroviaire neuf pour équiper les lignes Paris-Caen-Cherbourg et Paris-Rouen-Le Havre. En contrepartie, la Région reprendra, comme elle s’y était engagée, la gouvernance des lignes ferroviaires normandes.
« Je me réjouis d’avoir obtenu de l’Etat cet engagement pour les Normands. La situation actuelle du transport ferroviaire en Normandie, dont l’immobilisme des précédents exécutifs régionaux normands ces dix dernières années est en partie la cause, n’est plus acceptable. Le rapport Duron avait réduit la Ligne Nouvelle Paris-Normandie à peau de chagrin, recommandait la fermeture des gares et la réduction de la fréquence des trains. Notre réponse est, au contraire, l’investissement dans les lignes normandes pour les moderniser et leur impulser une nouvelle dynamique. »