A la veille d’une à la veille d’une réunion sur l’avenir des Trains d’équilibre du territoire et d’une rencontre avec le secrétaire d’Etat aux Transports, Hervé Morin souhaite que la Région Normandie gère elle-même l’exploitation des lignes avec Paris.
Hervé Morin en avait fait une de ses principales mesures lors de la campagne des élections régionales : l’exploitation par la Région des lignes SNCF entre la Normandie et Paris. Le Président de la Normandie vient de renouveler son souhait dans un courrier adressé au Premier ministre Manuel Valls. Il a proposé au Premier Ministre que la Région Normandie « se substitue à l’Etat » comme autorité organisatrice des deux lignes Intercités (Train d’équilibre du territoire) Paris – Caen – Cherbourg et Paris – Rouen – Le Havre. Cet engagement de la collectivité serait conditionné au financement par l’Etat d’un plan de rattrapage du matériel ferroviaire et l’achat de nouveaux trains pour la Normandie.
Le président (UDI) du conseil régional fait cette proposition à la veille d’une réunion interministérielle sur l’avenir des Trains d’équilibre du territoire et d’une rencontre avec Alain Vidaliés, secrétaire d’Etat aux Transports, prévue le 18 février. Une telle perspective reviendrait à intégrer les lignes parisiennes dans le réseau TER normand.
Dans sa lettre à Manuel Valls, Hervé Morin décrit une desserte ferroviaire « catastrophique ». La Ligne Nouvelle Paris Normandie dont la réalisation est attendue pour les premiers tronçons, au plus tôt en 2030, « ne saurait constituer la réponse unique à cette urgence ferroviaire », observe-t-il. « Plus qu’aucune région, la Normandie a un besoin de trains neufs ». Il ajoute à la main : « Il n’est plus temps d’attendre ».
VIDEO : le reportage de France 3 Normandie d'Adrien Gavazzi