La tête de liste de la droite et du centre, Hervé Morin, estimait mardi mardi à 500 postes les "sureffectifs" de fonctionnaires après la réunification. Les députés Stéphane Travert et Estelle Grelier dénoncent des "attaques grossièrement mensongères"
Lors d'une rencontre avec la presse mardi dernier, Hervé Morin, tête de liste de la droite et du centre pour les élections régionales en Normandie, avait estimé mardi à 500 postes les "sureffectifs" de fonctionnaires après la réunification de cette région. Il s'en était pris également au PS sur cette question en affirmant que ""Quand ils (le PS, ndlr) disent "on va toucher à rien", ils ne respectent pas le personnel régional parce qu'en réalité, ils le feront". Ce jeudi, le PS contre-attaque et dénonce à son tour des "mensonges" chez leur rival de droite.
"Ces attaques contre le service public (sont) grossièrement mensongères (...) Les chiffres du député de l'Eure sont tout bonnement... faux", affirment dans un communiqué les députés Stéphane Travert et Estelle Grelier, porte-parole de la campagne de la tête de liste PS Nicolas Mayer-Rossignol.
"L'administration régionale s'appuie sur 1.050 salariés au siège (535 en Haute-Normandie et 515 en Basse-Normandie). Pour les Pays de la Loire et la Bretagne, ces chiffres sont respectivement de 806 et 1.145 (source : Bilans sociaux 2014 des 4 collectivités)", argumentent les porte-parole de M. Mayer-Rossignol qui préside la Région Haute-Normandie. Ces chiffres n'incluent pas le personnel des lycées, précise le PS.
Interrogé par l'AFP, M. Mayer-Rossignol a précisé qu'il y aurait forcément quelques suppressions de postes car "on ne va pas maintenir deux postes de directeurs" par exemple sur un même service. "Mais ce n'est pas là que nous ferons des économies", a-t-il déclaré.