Igoville, Pont de l'Arche, Gouy. Trois communes voisines et dix cas de cancers pédiatriques recensés. Ont-ils une origine commune ? Pourquoi une telle concentration de cas sur un même secteur ? Les parents des enfants concernés s'interrogent.
Charlène Bachelet est la mère d'une petite fille de 5 ans, atteinte d'un cancer du sytème nerveux. Lors d'une consultation au sein du service oncologie pédiatrique du CHU de Rouen, elle s'aperçoit avec stupéfaction qu 'une dizaine d'enfants des trois villages voisins sont eux aussi malades. Leurs cancers ont un point commun : un dysfonctionnement du sang et du système immunitaire.
Le cancer de l'enfant, c'est quand même relativement rare, statistiquement, c'est pas possible... Sur si peu d'habitants, ça fait beaucoup !
Les parents des enfants concernés s'interrogent : Existe-t-il une cause commune ces cancers? Y-a t-il des polluants, dans l'air, dans la terre ou dans l'eau ?
Charlène Bachelet a décidé d'alerter l'Agence Régionale de Santé, qui a ouvert une enquête. Une étude épidémiologique a été lancée par l'organisme Santé Publique France pour obtenir des informations cliniques et géographiques sur les enfants malades. L'étude prendra plusieurs mois.Autour de nous, il y a des champs, mais aussi des usines, notamment une grosse papeterie et une entreprise de microbiologie vétérinaire. On ne sait pas exactement ce qu'ils font ! Ca peut, peut-être, être l'une des causes de ces maladies infantiles.