Les tests salivaires débuteront progressivement au retour des vacances de février. Les enfants et le personnel des écoles y participeront "sur la base du volontariat". La rectrice d'académie de Normandie se déplacera lundi à Bihorel pour présenter ce dispositif.
Deux étapes sont nécessaires avant le test de détection du Covid 19 à partir de salive, les parents ou représentants légaux de l'élève doivent être avisés et donner leur accord. Le personnel des écoles sera lui aussi prévenu et devra manifester sa volonté.
Ce test est plus adapté pour les enfants de maternelle et primaire. Dans les collèges et lycées de Normandie, on continuera de proposer des tests antigéniques (prélèvement dans le nez).
Le rectorat précise que les enseignants ne seront pas mis à contribution pour ces dépistages.
Les tests salivaires seront conduits par des personnels de santé de l'Education Nationale accompagnés d'un personnel de laboratoire de biologie médicale et selon un cadre strict organisé et validé par les autorités sanitaires. Des laboratoires de biologie médicale chargés de l'analyse livrerons les résultats sous 24 heures aux représentants légaux des élèves (Académie de Normandie)
Le ministre de l'éducation, jean-Michel Blanquer a indiqué le 2 mars que des étudiants (pharmacie, médecine) seraient recrutés et rémunérés pour aider à la réalisation des tests. Des syndicats enseignants avaient demandé une clarification sur leur rôle éventuel.
Nous recrutons dès maintenant 1700 médiateurs pour venir en appui aux équipes qui réalisent les tests.
— Jean-Michel Blanquer (@jmblanquer) March 2, 2021
@franceinter
Merci à tous les personnels qui sont à pied d’œuvre déjà.
Au service de la stratégie «Tester Alerter Protéger» et donc au service de l’ouverture des écoles: pic.twitter.com/a7y03zVGWz
L'objectif est que 300 000 tests soient faits chaque semaine dans les écoles maternelles et primaires de France.
Le déploiement sera progressif "au sein des territoires prioritaires définis en lien avec l'agence régionale de santé et la préfecture selon le niveau de circulation du virus" (source : académie de Normandie)