La patronne du restaurant de spécialités africaines "La Sanaga" avait été arrêtée et placée en garde à vue ce samedi 31 décembre. Une employée, une femme de 35 ans, de nationalité camerounaise l'avait accusée, notamment de séquestration et de travail dissimulé.
A la suite du témoignage de la salariée, les enquêteurs ont pu constater que la jeune femme était déclarée avec un faux numéro d'immatriculation sociale. Ses fiches de paie étaient donc fausses. Logée gracieusement dans un appartement par sa patronne, elle vivait dans des conditions déplorables.
Le substitut du procureur de la République a pour sa part tenté de pondérer ce qui avait été présenté comme une affaire d'esclavage moderne, expliquant que ni ce motif, ni celui de séquestration ou de réduction en servitude ne pouvait être retenu.
Le brigade de sûreté départementale de l'Eure poursuit pour l'heure son enquête.
Voyez les précisions d'Angèle De Vecchi sur notre plateau dans le journal de la mi-journée.